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LE TREIZIEME

Texte : Compagnie des Treizièmes d'après une idée originale de Thibault Amorfini

Mise en scène : Ludovic Lamaud

Avec : Thibault Amorfini, Pascal Nawojski, Laurent Bréchet

Musique : Alban Chassaniol

 

Ce spectacle a été crée et joué à la Maison Ouverte de montreuil en 2007.

Puis il a été joué à Gare au Théâtre au festival "Nous n'irons pas à Avignon" ainsi qu à l'Etoile Du Nord au festival "On n'arrête pas le théâtre" en 2008.

 

La pièce débute au moment où le spectateur franchit les portes du théâtre. Un homme, une voix, un acteur vend les programmes et place les gens dans la salle. Il raconte son métier, son parcours d’acteur tous les soirs dans le même théâtre. Son cri devient celui de tous ceux qui travaillent dans l’ombre de la représentation, de toutes les fourmis du théâtre. De derrière le rideau une autre voix se fait entendre. C’est celle d’un machiniste, interpellé par ce cri. A son tour il sort de la coulisse pour informer le spectateur de son rôle majeur et de son influence sur la représentation. Les deux voix emportent le public pour lui faire vivre le spectacle des coulisses. De ces coulisses naît un plateau, où les acteurs prennent la parole. La quotidienneté de leurs taches se fait dévorer par la poésie. Une troisième voix, celle d’un spectateur, venue de leur imaginaire, émerge. Prophétiques et mystiques ces trois voix s’accordent comme un coryphée pour annoncer l’Apocalypse selon le Treizième : une nouvelle forme de théâtre selon laquelle les échelles sociales se renversent. Les voix de l’ombre deviennent celles de la lumière qui rentrent en résistance contre l’ordre établi. Peu à peu on comprend que ces trois voix ne font qu’une seule figure. Le rideau peut alors se lever pour laisser le spectateur face à son propre miroir.

 

Télécharger la revue de presse

© Benoit Reine Bourbon © Pascal Maine

Le texte

Le texte parle du théâtre. Mais il ne faut pas s’y tromper, il n’est qu’un prétexte pour aborder une réalité à travers la représentation.
Ce lieu sacré est celui où l’on joue sa vie et celles des autres, nos deux ouvriers deviennent acteurs de la leur. La poésie du texte apparaît alors comme une échappatoire, un moyen de rompre la routine et de la transgresser par l’imaginaire.
Le désir d’être ce que l’on n’est pas. Les personnages cherchent leurs places dans la vie comme sur le plateau, le « je » deviens « jeu » aux répétitions des mêmes gestes. Etre le treizième, aubaine ou malédiction. Les perspectives de rideaux tombent comme des masques tout au long du texte. L’humour désinvolte de la langue les libère de toute frustration.
L’arrivée du spectateur en tant que personnage vient rompre définitivement le cadre du théâtre. Les rideaux ne tombent plus et la scène se retrouve dénudée prête à se faire violer par la réalité.

 

La musique

Après un travail de création musicale à partir du texte et des images du spectacle, nous avons décidé d’intégrer le musicien sur scène. Présent pendant la représentation il s’accorde avec les acteurs et apporte sa voix au travers de sa guitare électrique.

 

Extraits

« Il y a des mots qui vous rendent fou
Des phrases qui sont comme des balles à répétition
Et qui vous donnent à manger »

Un tissu rouge qui délimite la frontière
Entre le profane et le sacré
Comme une grille métallique
L’ouverture de la boucherie »

« Pas le temps de faire l’acteur
Je scalpe mes vêtements avec des mots
Regardez-moi sortir de la bouche
Ça diffuse ça diffuse »

« Chaque vers est une constellation
Et chaque constellation
Une bouche posée sur une feuille de ciel noir »

« Je suis là
Tout simplement là
Ici là
La charge est lourde
C’est pas rien d’être là »

 

Fiche technique

Trois comédiens - Un musicien - Un technicien

 

Scène et installation

Modifiable en fonction du lieu d’accueil
Durée : 1 heure
Temps de montage et démontage : 1 heure / 1 heure

 Génèse du projet 

 Extrait 1

 Extrait 2

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